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  • Photo du rédacteurCyrille Cointre

Bike is Business

Dernière mise à jour : 9 nov. 2021

Le commerce de centre-ville doit réagir s’il ne veut pas disparaître. Le taux de vacance commerciale des cœurs de ville ne cesse d’augmenter.

En 2018 en moyenne les villes françaises ont plus de 11% de leur pas-de-porte clos ou sans enseigne contre 7% en 2012. Cette situation dégradée tient à la fois à la surabondance des zones commerciales en périphérie des villes - on est passé de 500 à 2.000 hypermarchés en France entre 2008 et 2018 et à la concurrence du e-commerce. Ces origines sont très bien décrites par les auteurs Olivier Razemon (Comment la France a tué ses villes) et Franck Gintrand (Le jour où les zones commerciales auront dévoré nos villes).

Rien n’est toutefois perdu, il est fondamental de mieux comprendre d’où viennent les clients des commerces et quels moyens de déplacement ils utilisent. De nombreuses études européennes montrent que la grande majorité des commerces de centre-ville vivent grâce aux piétons et aux cyclistes. En moyenne, les cyclistes et les piétons dépensent plus que les automobilistes dans un commerce de proximité - piéton 170€, cycliste 110€, automobiliste 90€ / mois.



La fréquentation et le chiffre d’affaire d’un commerce, qu’il soit petit ou gros, dépendent de son accessibilité. Les villes multiplient les aménagements pour créer des voies et pistes cyclables mais ces efforts sont limités s’il n’est pas possible pour les cyclistes de stationner. L’enjeu de l’accueil des cyclistes est essentiel pour le maintien de nos commerces et la qualité de vie.


Le challenge est passionnant car il s’agit de construire un cadre de vie moderne pour des pratiques qui aspirent à reconquérir les centres-villes.

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